
Un bébé écrivain, un challenge en devenir. Un partage avant tout et avec vous.
Le site est vraiment en total émulation, les pages vont bouger comme bouge actuellement mon livre. C’est drôle comme je croyais avoir fini – terminé le livre et pourtant il est en constante évolution, par vos réflexions et mes relectures que je fais de façon totalement aléatoire. Ce sont parfois des fautes, parfois des expressions et parfois même l’ajout de texte entier! Oui, je sais cela peut être frustrant pour vous lecteur de se dire j’ai pas eu le même texte, mais on peut se dire aussi que vous détenez là un livre-qui s’il se développe un peu plus est un des premiers livres …
Le livre vit vraiment, presque son cœur bat.
J’aime cette photos car j’ai laissé mes Ray-Ban passer sous une tondeuse… à grand regret!!

Et bien du Pas de Calais, natif d’Arras, j’ai vécu à Biache, avant d’aller sur Craywick à Dunkerque et faire mes études au Touquet et à Aulnoye Aymerie… Pour vous dire que je connais fort bien l’ensemble de ma région et ses alentours… J’ai commencé par des études d’hôtellerie, puis j’ai de fil en aiguille ouvert mon propre restaurant à Saint Quentin! Une folie qui m’a coutée du temps et de l’…

Baby- Writer : Dans une soirée particulièrement tranquille, je pense et je me divertis. Ce jour-là devant un film » Baby-Driver ». Un film avec un petit jeune qui conduit comme un dingue sur les routes américaine. Un film qui bouge, à la musique rythmé, punchy! Au fil du temps j’y repense et puis je fais l’amalgame avec ma position et celle de l’écrivain que je suis d’où …
Fabricio : Oui, rien d’Italien là-dedans juste un surnom aux résonnances des années étudiants connue il y a fort fort longtemps, mais qui est resté encore aujourd’hui durant mes années de Maître nageur …

Etretat, site très important pour moi dans ma vie. Il fut l’endroit où je me suis retrouvé après une excursion sans itinéraire. La sortie était totalement improvisé avec une tente achetée le jour même du départ, sans aucune connaissance du lieu de chute, ni du camping lui-même et dans sa pratique. C’était lors d’un moment chaotique de ma vie, une tranche de vie pas facile, un besoin de prendre le large et de faire plus que le point – ne plus penser à rien, ni au futur, ni au demain, ni à moi qu’ aux autres-pas plus, à rien. Et je me suis retrouvé là et retrouvé simplement… Est née à mon retour une envie d’écrire. Une envie dure, sans but, sans vrais talent, et bien encore d’autres problèmes, mais qui paradoxalement ces nouveaux problèmes faisaient du bien aux autres qui perdurer… Je n’ai plus arrêté j’ai commencé à écrire Nuit Blanche à Etretat avant même et pendant les autres nouvelles qui ont suivis.

Il n’y a pas que notre président Macron qui y est attaché. Tout petit déjà, nous allions faire un tour au Touquet durant les vacances. La rue Saint Jean est pour moi mythique, on y sentait des odeurs exaltantes de crêpes, de chocolat et les glaces y étaient absolument savoureuses. Les casinos de nos yeux d’enfants nous intriguaient mes frères et moi ( mais plus moi! ) il y avait aussi un magasins d’accessoires inutiles mais toujours bien choisis pour nous faire hésiter à l’achat. C’était un monde à part, un monde exclusif, un monde… riche! mais pas que…
L’enduro du Touquet ( d’ailleurs il se pourrait bien qu’il puisse m’inspirer un jour un suspense haltent … ) est terriblement saisissant de vacarme et d’odeurs d’essence incroyable.
Mais surtout pour moi, ça a était le début de mes études … au Touquet. en hôtellerie. Une drôle d’expérience qui a duré deux années. Et sans vacances à cause des stages! pff… beaucoup d’anecdotes à écrire en plus d’être interne au huitième étage de cette tour. Ce doit être la fenêtre du milieu sur la photo. Ensuite j’ai fait une année à Amiens, au souvenirs passables et quatre années à Aulnoye-Aymeries, qui se trouve plus au sud du côté de Valencienne.

Aulnoye-Aymeries, ou comment s’accrocher bêtement à faire des études dans un milieu et une époque où il suffisait de terrain pour avancer ! Et qui plus est d’un métier ou passer dix années, la majorité passe à autre chose… Moi j’ai attendu d’avoir mon propre restaurant ( mon rêve – pseudo ) pour virer vers un axe sportif et plus sein que mon poste encore aujourd’hui de maître nageur mais qui est autant que les métiers de la restauration, sont sous estimés … oui, oui on ne sauve pas des vies en permanence, oui oui il ne s’agit pas de la santé, oui mais de ce qui peut nous en prémunir « le bien être »!
Jeanne d’Arc est encore aujourd’hui un établissement à la pointe, dirigé par une connaissance Monsieur Richard Feutré qui sait j’en suis sûre affirmer la qualité de ces formations. On sait y apprendre et y vivre sereinement. Hâte d’aller y refaire un tour !

Durant toute ces années donc, pas de vacances ou presque pas. Des lieux de stages en quantité comme Lamorlaye près de Paris et Chantilly ( vous avez dans la salle des blasons, le blason du Sir Comte DECREQUY – mon nom de famille… on en reparlera pour un autre livre ), comme aussi Nemours proche cette fois de Fontainebleau, ou Metz. Mais celui qui m’a particulièrement touché c’est Collioure dans le Languedoc Roussillon, à la Casa Païral un hôtel particulièrement typique et régional, la ville est d’une beauté extraordinaire, on peut même dire que j’ai commencé à pratiquer le sport avec assiduité là-bas. Si je n’avais pas eu mon enfant et cette relation avec le froid aujourd’hui, on peut être sûre que j’y serai retourné.

Durant tout ce temps, mon père a été muté de Biache à Mardyck proche de Dunkerque et le Bergues de Bienvenue chez les Ch’ti. J’ai donc aussi été attaché à ce coin qui recèle de trésors tel que La Panne, Cassel, Les deux Caps et toute la côte jusque Hazebrouck voir même Saint-Omer et les marais aussi. Entre le Nord et le Pas de Calais, on peut y trouver tout ce qui fait un Ch’ti dans toute sa pureté, sa chaleur de vivre. Mais aussi sa nature, ses couleurs, son art de vivre. Vivre.

De là un examen de fin d’année dont le dernier s’est mal passé, et je suis partis en Angleterre, une année, à Reading ; de retour je l’ai repassé et mis en poche. La vie à l’anglaise est un Dépaysement totale, que j’ai renouvelé avec un pote Fabien, mais sur Wooking et Croydon pour travailler également près du Borought-market à Londres. Des expériences enrichissantes et bourrés de souvenirs plus ou moins agréables.

De retour, c’est à Lille que je me suis retrouvé pour une expérience en brasserie qui connaissait son essor les « 3BRASSEURS » à Lomme, puis en bar à vin à Marq en Baroeul au village Paul, dont les magasins « NICOLAS » ont voulu tenté la restauration sans véritable succès, j’avais même failli ouvrir une boutique place Rihours ! Mais je me suis retrouvé à Paris Vélizy, logé à Melun, une galère qui n’a pas tenu, et ensuite changement de style pour un des plus grands Campanile, à Blanc Mesnil, pour enfin retrouver mes racines à Arras et la brasserie de la gare!! Voyez-vous la restauration n’est pas tendre et son investissement n’est pas toujours le fruit d’un bon retour… Ces boulots que je considère en partie comme des échecs me faisait déjà réfléchir sur ma véritable passion et forcément quand votre objectif est imprimé depuis votre enfance dans le fond de votre cerveau vous avez du mal à la décrocher … J’ai donc réitéré l’expérience, lorsque je suis arrivé à SAINT QUENTIN, n’ayant aucune autre idée et aucune autre formation …

Me voilà à Saint Quentin, une ville au milieu de nul part … et au milieu de tout. C’est ce que j’aime à dire. Une ville qui a connue les années art-déco, les années cinéma pour en avoir près de treize dans la ville, tout comme étaient présent en centre ville dans des bâtiments immenses les galeries Lafayette, Printemps et autres. Un ancien projectionniste me disait que les films projetés savaient s’il allaient marcher avec le succès occasionné sur Saint Quentin ! C’est vous dire. Mon premier patron monsieur Battaglia avec qui j’ai ouvert le Rouget Noir en tant que Maître d’hôtel, lui me disait avoir connu les rues noir de monde lors des sorties des usines, tous les cafés étaient alors plein, bourrés à craquer! la vie! Saint Quentin était un petit Paris. je suis passé ensuite par le restaurant l’Ermitage avec monsieur Henon, avant d’ouvrir mon propre restaurant, et réalisé mon rêve d’enfant : « Le Triporteur » rue Dachery, en face du célèbre « Grand Hôtel » aujourd’hui également disparu. C’était un ancien café justement et justement à l’époque, il jouxtait un cinéma, qui anciennement était un cirque, comme il n’en existe plus beaucoup ( il y en a un à Amiens et à Reims à ma connaissance), comme celui plus connue du cirque d’hiver à Paris. J’ai retapé cet endroit pour faire une petite restauration traditionnel, et je faisais bar également à côté dans la grande salle de spectacle, qu’est toujours le Splendid et je servais aussi du coup de nombreuses stars.




Pas facile de faire remonter ses souvenirs… et encore plus là après cette grande entreprise qu’est mon restaurant et où bon nombres de souvenirs foisonnent dans tous les sens à l’intérieur de mon esprit. Là aussi des bons et des moins bons… Quoi de plus mauvais quand il s’agira ensuite de mettre la clé sous la porte pour bien des raisons, dont le décès de ma mère que je vous parlerai, mais dans le tome trois de Et si … Et oui il y aura deux tomes de plus … j’ai tout de même 26 nouvelles à vous faire découvrir… et « Nuit Blanche à Etretat » car c’est à ce moment précis que je m’installe en catastrophe dans une maison où J’écrirai aussi « Long long cou » dans presque mes toilettes! Le reste dans le couloir en haut près de ma chambre, où le rituel était d’y passer entre 30 minute et 3 heures avant d’aller me coucher. Avant aussi de débuter un nouveau challenge … Celui de passer un diplôme de BNSSA à Arras avec le capitaine des pompiers qui m’a toujours soutenu, contrairement à d’autres, d’ailleurs le BP pour maître nageur n’a pas été aussi facile et je m’y suis repris à deux fois grâce en particulier à FORME et Monsieur Gueguen, particulièrement bienveillant et attentif, tout comme Vincent de la piscine de Beautor. Tout autant que d’autres que je site dans le livre.

Voilà c’est fait, le passage du Petit Restaurateur à Maître Nageur est alors réalisé et durant cette formation déjà de très belles rencontres, des entraîneurs passionnés, des maîtres nageurs investis, des jeunes qui te regardent au départ d’un drôle d’œil puis très vite à force de partager ton expérience et prouver tes capacités, sympathisent et te respectent. C’est dans cet environnement que l’idée de faire cette traversée m’a traversé l’esprit et pas que. la rencontre avec un homme l’ayant fait, nous en ayant décris son expérience, ces dangers, son échec avant sa réussite, m’a particulièrement fait réfléchir et ensuite l’idée ne m’a jamais quitté comme une évidence.